Comme toutes les années, nous nous efforçons de réduire l’impact environnemental lié à l’organisation du salon de l’escalade. Il ne s’agit pas de greenwashing mais d’une authentique volonté d’essayer de faire mieux, même s’il y a toujours à parfaire. Aussi, si vous avez des idées d’amélioration suite à cette édition, nous sommes preneurs !
En attendant, nous vous invitons à découvrir ce que nous avons mis en place cette année. Accompagnés par Oranea Conseil, dont les coordonnées sont au bas de cet article, nous avons réalisé un état des lieux de nos pratiques actuelles, identifié nos zones de force mais aussi celles d’améliorations, et établi une feuille de route pour la mise en place de ces dernières.
Nous avons ensuite rédigé cette liste d’engagements dans le but de donner une vision toujours plus structurée des chantiers sur lesquels nous travaillons. Chacun de ces engagements se décline en une liste d’actions mises en place selon notre feuille de route.
Nous avons également identifié l’ensemble de nos parties prenantes et menons avec certaines d’elles une collecte de données afin de calculer une partie de notre empreinte carbone.
En partageant ces engagements et ces actions, nous espérons contribuer à notre hauteur au partage de pratiques durables pour donner des idées concrètes à celles et ceux qui souhaitent s’engager sur cette même voie.
A chaque édition depuis la première, nous tâchons de sélectionner des produits locaux en circuit courts, et bio. Pour en savoir plus sur notre démarche cette année, cliquez ici.
La sélection des produits alimentaires a un impact non-négligeable sur notre empreinte carbone, mais aussi sur l’eau et les sols.
L’empreinte carbone de notre alimentation provient à la fois du régime adopté, et de la provenance de ce que nous consommons. Concernant le régime, s’il est à base de viande rouge, l’empreinte carbone associée est celle de la nourriture donnée aux bovins, alourdie des émissions méthane. Dans certains pays, la déforestation créée pour la culture de soja servant à l’alimentation des bovins est responsable de la perte de puits carbone. Un régime bio permettra de s’assurer de l’absence d’utilisation de substances chimiques qui iraient sinon s’infiltrer dans les sols et les nappes phréatiques. Bien que les rendements soient reportés être moindres, nécessitant en contre-partie davantage de terres, l’agriculture bio permet une meilleure préservation des ressources en eau et des sols.
Le choix des légumes consommés tous régimes confondus, ou encore un régime à base de viande rouge ou blanche, a aussi un impact sur les ressources en eau requises pour l’agriculture et l’élevage.
Aussi, le choix de notre alimentation peut être un véritable vecteur de changement.
Nous avons donc choisi un partenaire positionné sur cet enjeu de l’alimentation
durable pour vos déjeuners durant le salon.
- Situé à Porte de Versailles, la livraison des produits est au plus près de notre
salon.
- Les produits sélectionnés sont frais et de saison, en provenance des
producteurs de toutes les régions de France.
Ce faisant, nous minimisons l’empreinte carbone de la chaîne de valeur alimentaire.
Notre salon n’a eu de cesse de grandir et de s’internationaliser. Cela a un impact sur notre empreinte carbone. Alors, conscients de cela, nous mettons en place des solutions là où cela est possible. Envie de les découvrir? C’est par ici.
Afin d’encourager à la mobilité partagée de façon à réduire l’empreinte carbone des trajets véhiculés, nous avons établi un partenariat avec une plateforme de covoiturage. A proximité des transports en commun, le lieu où se déroule le salon permet également de limiter l’usage de la voiture.
Toutefois, nous sommes conscients que celles et ceux qui viennent depuis l’étranger à notre salon prennent l’avion. Nous tâcherons, pour les futures éditions, d’évaluer l’empreinte carbone associée à ces déplacements.
Notre salon, comme toute activité, génère des déchets. Nous avons analysé les typologies de déchets générés par poste d’activité. Le but? Comprendre où mener des actions d’évitement, de réduction, ou de revalorisation. Curieux.ses d’en savoir plus? C’est ici.
Nous avons identifié les principales catégories de déchets suivantes : plastique et textile.
La majeure partie des déchets textiles provient des moquettes. Nous avons donc noué un partenariat de revalorisation des moquettes : à la fin du salon, celles-ci seront revalorisées dans des tableaux de bord automobiles.
Les déchets plastiques, eux, proviennent des emballages du mobilier. Nous prévoyons cette année de les stocker entre le début et la fin du salon, afin de les réutiliser pour emballer les mobiliers. Par ailleurs, pour réduire la consommation de bouteilles en plastique, l’accès à l’eau potable est possible durant le salon.
Cette année, nous nous efforçons non seulement de réduire notre impact sur la consommation énergétique mais aussi de calculer l’empreinte carbone liée à cette consommation. On vous explique tout ça ici.
1. Maîtriser la consommation et la réduire Nous avons instauré plusieurs niveaux de température de consigne pour le chauffage, selon la météo qu’il fera. Ces différentes températures de consigne ont été définies pour respecter votre confort thermique tout en respectant au mieux l’environnement.
En effet, la consommation énergétique a une empreinte environnementale, même
dans notre pays où l’électricité est plutôt décarbonée, du fait de la chaîne de valeur
de la production d’électricité:
⁃ L’extraction des minerais
⁃ L’acheminement des minerais pour leur transformation puis leur exploitation
dans les centrales
⁃ La construction des centrales
…Sont parmi les impacts environnementaux de notre consommation d’électricité. Et
plus notre consommation augmente, plus ces impacts sont récurrents.
2. Mesurer la consommation et les émissions associées Nous avons demandé aux équipes gérant le pavillon où se tient notre salon de nous fournir la consommation d’électricité résultant de ces deux jours d’exposition. Nous avons également investigué le mix énergétique de l’électricité fournie.
Grâce à ces paramètres, nous pourrons mesurer les émissions carbone de type 2, autrement appelées « émissions indirectes liées à l’activité ».
Nous pourrons ensuite décider de la meilleure manière de contribuer par ailleurs à l’absorption des émissions carbone.
Nous avons adopté une ligne de conduite en matière d’achats pour minimiser notre impact. Et surtout, nous n’achetons que lorsque cela est nécessaire. Pour tout le reste, nous privilégions d’autres modes de consommation. On vous en dit plus ici.
Avant de considérer un achat, nous analysons s’il est possible de consommer autrement. Notamment, nous privilégions la location pour les SAE, les surfaces de réception et les prises d’escalade. De même, les mobiliers des stands sont loués. La location permet ainsi de maximiser l’usage de chaque équipement.
Lorsque nous achetons, nous considérons autant que possible les aspects environnementaux. Par exemple, nous avons choisi des t-shirts en coton bio pour nos bénévoles afin de nous assurer de l’absence de l’usage de pesticides qui affectent les sols et les ressources en eau.
Nous travaillons également à la mise en place d’un cahier des charges pour formaliser notre ligne de conduite et systématiser notre sélection de fournisseurs durables. Nous avons identifié nos principales matières approvisionnées, et établi une liste de critères à vérifier pour chacune. Un score est ensuite calculé pour évaluer l’adéquation des fournisseurs à nos critères.
Cette année, nous avons prévu de mettre en place des actions visant à mesurer et réduire notre empreinte numérique. Car notre vie digitale possède sa propre empreinte environnementale. Davantage de détails et d’actions ici.
La consommation électrique des serveurs de stockage est l’une des principales sources d’impact environnementale de notre vie digitale. Ainsi :
1. Nous avons optimisé le poids des guides disponibles au téléchargement.
2. Nous effectuerons un tri des emails envoyés pour identifier ceux dont les
pièces jointes peuvent être supprimés de nos boîtes.
3. Nous évaluerons l’empreinte de nos actions de communication sur les
réseaux sociaux.
4. Nous n’utilisons pas l’IA pour générer nos textes, sachant que l’usage de l’IA
est très consommatrice d’électricité, certains chiffres avançant qu’elle
consomme près de 10 fois plus qu’une recherche Google d’après l’Agence
Internationale de l’Energie.
5. Nous prévoyons d’adopter un moteur de recherche éco-responsable.
Parce que notre salon se déroule sur deux jours, nous savons que cela implique une nuitée. Là encore, conscients de l’empreinte environnementale des nuitées, nous avons fait le choix de vous aiguiller vers un choix plus vertueux. Nous vous expliquons tout ici.
Nous avons noué un partenariat avec un hôtel éco-responsable localisé près du lieu de notre salon. Ainsi, vous pouvez vous ressourcer dans un hôtel qui a mis en place des pratiques vertueuses en matière de consommation d’eau et d’électricité, et à proximité du salon pour réduire votre empreinte carbone.
Si vous aussi vous souhaitez établir une cartographie de votre activité pour identifier vos zones de bonnes pratiques, les améliorations possibles et les zones où tout reste encore à construire, vous pouvez contacter Claire, créatrice d’Oranea Conseil, par WhatsApp via ce lien ci-dessous. Claire capitalise plusieurs années d’expérience en stratégie et gestion de projets durabilité et RSE, à l’international.
